La digitalisation, un levier de compétitivité et d’attractivité dans les secteurs du Bâtiment, du SAV et du FM par Pierre Olivier Thomas, Directeur Général d’OSLO
Face à une conjoncture économique difficile à décrypter et à la crise sanitaire, les acteurs du Bâtiment, du SAV et du FM doivent relever de nouveaux défis de rentabilité, d’agilité et de résilience pour maîtriser de bout en bout leur qualité de service, dans le respect des délais et des budgets. Dans ce contexte, l’impérative nécessité de la transformation digitale s’impose à tous pour gagner en productivité, en efficience administrative et en expérience client. En effet, la dématérialisation et la digitalisation, au service du pilotage et de la « bonne » exécution des opérations, exigées par les professionnels et le grand public, deviennent des prérequis pour durer, rester compétitif et croître. Selon une étude d’IDC pour Cisco, 75 % des PME françaises, d’ici 2021, vont accélérer la numérisation de leurs activités, suite à la pandémie Covid 19. Cette accélération représente une réelle opportunité de compétitivité, d’attractivité et un levier de développement pour les acteurs du Bâtiment, SAV et du Facility Management.
Aujourd’hui, la digitalisation pour gagner en compétitivité
Une nouvelle culture de service dans le Bâtiment, le SAV et FM se profile où collaboration, réactivité et agilité sont les maîtres mots pour dynamiser l’activité. La volonté commune est de s’appuyer sur les nouvelles technologies et sur la digitalisation pour gagner en efficience opérationnelle et adapter leur « business model » aux attentes des consommateurs BtoB et BtoC. Les acteurs de ces secteurs, selon les spécificités métiers de leur activité, doivent dorénavant s’appuyer sur les solutions digitales plus pertinentes pour accélérer la gestion administrative, simplifier le pilotage et la maîtrise de la qualité des services, tout en renforçant le décloisonnement entre services, la collaboration sur le « terrain » et l’expérience client.
Ainsi, les acteurs du SAV doivent se doter d’un système d’information pensé « métier » et équiper leurs techniciens d’outils de mobilité de dernière génération. L’objectif de la transformation numérique de ce secteur est de bénéficier d’informations en temps réel et d’automatiser l’ensemble des processus. Il s’agit pour eux de gagner en rapidité de réponse, 7 Jours sur 7, et de réduire les délais d’intervention, avec les « bonnes » informations et des techniciens « prêts » à intervenir afin de satisfaire leurs clients… et les facturer au plus vite ! Il en va de même pour les acteurs du Bâtiment qui voient dans le numérique la possibilité de suivre en temps réel l’avancement de leurs chantiers, de veiller au respect des délais et de gagner en rigueur dans la facturation et le suivi des marges. Pour les acteurs du FM enfin, la digitalisation doit répondre à la fois à leurs objectifs de réduction des coûts liés à l’exploitation des bâtiments, du suivi rigoureux de travaux au contrôle de facturation, et d’optimisation de l’environnement de travail selon les attentes et le « bien-être » des collaborateurs.
Quels que soient les enjeux des acteurs du Bâtiment, du SAV et du FM, la digitalisation joue un rôle clé, pour automatiser et digitaliser leurs process, en conciliant dans leur feuille de route technologique, agilité et vision à long terme.
Priorité au logiciel métier et au cloud dans la feuille de route technologique !
Demain, la transformation digitale doit permettre aux acteurs du Bâtiment, du SAV et du FM d’exploiter au mieux les processus et les technologies digitales, en plein essor, pour garantir toujours plus de mobilité et d’informations en temps réel. Elle change les pratiques et les usages des collaborateurs, via des équipements de plus en plus connectés, et entraîne une mutation des métiers, par le biais de nouvelles compétences.
Les logiciels de gestion, à l’image de l’offre d’OSLO, sont au cœur de la transformation digitale de ces secteurs. Outre de coller spécifiquement aux spécificités métiers de ces secteurs, les logiciels « best of breed », centralisent les informations pour assurer une coordination « sans faille », faciliter le pilotage et maximiser les échanges sur tous supports, donc la collaboration. Ils sont synonymes de performance, de productivité et de gain de temps, en étant conçus et pensés pour une mobilité totale et un flux d’informations en temps réel. Un éditeur français indépendant comme OSLO offre une excellente combinaison entre innovation, adaptabilité, proximité et sécurité des données, hébergées dans ses datas centers hexagonaux.
En phase avec l’évolution des usages et l’accès ATAWAD des informations (Anytime, Anywhere, Anydevice), les solutions de gestion, à l’instar de l’offre OSLO, prennent aujourd’hui le virage du SaaS, soit une évolution vers le 100% web.
Et demain, la digitalisation pour développer de nouvelles pratiques
Et ce n’est qu’un début… De nouvelles technologies, qui émergent, devraient ouvrir le champ des possibles dans ces secteurs, par le biais de nouveaux services. Focus sur deux d’entre elles, l’IoT et le BIM, qui révolutionnent déjà les façons de travailler et de collaborer.
Ainsi, l’IoT (l’Internet des objets), va modifier les schémas de maintenance en la rendant prédictive au lieu d’être simplement curative ou préventive. Par le biais de nouveaux capteurs et de l’internet haut débit, l’IoT permet de surveiller un nombre important d’équipements et de paramètres, remontés en temps réel, pour une disponibilité accrue des techniciens et pour des interventions toujours plus efficientes. Des capteurs pour mesurer et réguler la consommation de chauffage et d’eau, pour surveiller des équipements sensibles… l’IoT va se généraliser pour anticiper les dysfonctionnements, améliorer la collaboration entre différents intervenants et pour optimiser les coûts de maintenance. Et pourquoi pas demain permettre d’auto-maintenir les équipements…
Le BIM, que l’Etat français souhaite encourager, apporte des réponses concrètes aux maîtres d’ouvrages comme aux décideurs finaux, dans la continuité du plan de transition vers le bâtiment numérique. Déjà largement présent dans le FM et prochainement dans le Bâtiment, le BIM, (Billing information Modeling) permet de concevoir une maquette numérique 2D ou 3D d’un ouvrage et d’en faire un espace d’interactions entre les différents intervenants d’un projet ou d’un chantier. Composante clé de la digitalisation, le BIM centralise toutes les informations afin d’accélérer l’accès et le partage d’informations pertinentes.
D’ici peu, tous les projets de digitalisation devraient inclure, sans aucun doute, des composants Big Data et d’Intelligence Artificielle, dans le prolongement des projets IoT.
En conclusion, la transformation digitale, déjà une nécessité pour les acteurs du FM, du SAV et du Bâtiment, devrait s’accélérer encore plus afin de coller au plus près des évolutions de leurs marchés et d’être résilients face aux crises qui risquent de se multiplier. Outre de gagner en qualité de service et en attractivité, la transformation digitale ouvre de nouvelles opportunités « business » à ces acteurs et de nouveau gisements de productivité. D’ici 2024, les PMI/PME pourraient accroître le PIB français de 208 milliards de dollars, par leur transformation numérique, selon l’étude d’IDC pour Cisco.